Livret de Francesco Maria PIAVE
- Version concert, mise en espace
Dernière représentation à l’Opéra Royal de Wallonie-Liège : mai 2016
L’histoire
Violetta, courtisane parisienne, découvre, par l’amour absolu que lui voue le jeune Alfredo, que la vie vaut plus que le divertissement d’une société frivole. La morale traditionnelle de Germont, le père du héros, brise leur idylle dans la douleur. Violetta succombe à la tuberculose dans les bras d’Alfredo quand il revient auprès d’elle avec son père pour lui demander pardon.
« Violetta Assoluta »
Après Rigoletto (1851) et Il Trovatore (janvier 1853), Giuseppe Verdi clôture sa fameuse « Trilogie populaire » avec la création, en mars 1853, de La Traviata. Sur un livret de Francesco Maria Piave inspiré de La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas fils, Verdi compose une musique éblouissante, tantôt puissante, tantôt intime, qui contient en elle toute la psychologie des personnages. Avec La Traviata, Verdi produit un opéra réaliste, sur un sujet contemporain : un chemin qu’il n’empruntera plus dans la suite de sa longue carrière.
Vérité des sentiments, puissance évocatrice de la musique, dramaturgie imparable : La Traviata nous émeut et nous émerveille encore et toujours.
En 2009, c’est une toute nouvelle production de La Traviata, dans des décors et des costumes signés Edoardo Sanchi et Kaat Tilley, qui voyait le jour à l’Opéra Royal de Wallonie-Liège, dans une mise en scène de Stefano Mazzonis di Pralafera.
Œuvre intemporelle et universelle, c’est dans cet « esprit 2009 » que cette mise en espace, reprise par Gianni Santucci, propose l’œuvre vue sous un autre jour : plus épurée, comme un retour à l’essentiel, où chaque mouvement émane d’une idée pour en souligner le texte. Disposés sur scène et en salle, quelques éléments de décors, forts et symboliques, combinés à la projection d’images inédites matérialiseront l’atmosphère des lieux, colorée par un délicat jeu de lumières modulant les variations des atmosphères émotionnelles. Chaque personnage se parera de ses plus beaux atours pour s’incarner. Une Traviata fidèle à l’esprit qui lui a été insufflé, en hommage à son metteur en scène.
Sous la baguette de sa Directrice musicale Speranza Scappucci, l’Opéra Royal de Wallonie-Liège accueille, dans les rôles principaux, trois artistes familiers de ses planches et de son public : Patrizia Ciofi incarnera Violetta Valéry, Alfredo Germont sera interprété par Dmitry Korchak et Giorgio Germont par Giovanni Meoni. Pour compléter la distribution, nous retrouverons les solistes belges Caroline de Mahieu, Julie Bailly, Pierre Derhet, Samuel Namotte et Roger Joakim.
