Durée
00H45
2020-2021
Durée
00H45
Le Concert d’été, c’est une tradition à l’Opéra Royal de Wallonie-Liège : premier événement qui annonce la rentrée et la nouvelle saison… Cette année, le Concert d’été se démultiplie ; ce ne sont pas 1 mais bien 3 rendez-vous exceptionnels que nous vous proposerons pour découvrir ensemble un programme d’ouvertures des opéras parmi les plus célèbres du répertoire (Zémire & Azor, Così fan tutte, Manon Lescaut, Il Turco in Italia, Die Fledermaus) avec, à la tête de l’Orchestre de l’Opéra Royal de Wallonie-Liège, Cyril Englebert.
Demandes de réservations dès le mercredi 26 août, 12h en ligne ou via la Billetterie.
*Afin de respecter les mesures de distanciation sociale, le placement sera réalisé par la Billetterie. Le nombre de places en salle étant limité, seule la réception d’une confirmation de réservation et du (des) billet(s) (dans un délai de 48h) garantit l’accès à l’événement.
– Pour votre sécurité, chaque concert sera limité à 200 personnes en salle.
– Port du masque obligatoire (y compris durant le concert).
– Prise de température à l’entrée.
– Désinfection des mains obligatoire.
– Distanciation sociale par bulle dans le théâtre et en salle.
*De plus amples informations sur les modalités pratiques et sanitaires seront communiquées ultérieurement aux détenteurs de billets pour cet événement.
« Comédie-ballet mêlée de chants et de danse », telle est intitulée l’œuvre emblématique du compositeur liégeois André-Modeste Grétry, créée devant la cour de France à Fontainebleau en 1771. Le librettiste Jean-François Marmontel transpose l’intrigue de La Belle et la Bête dans un univers persan, où le prince Azor, victime d’une féé vengeresse, est transformé en bête et se voit délivrer du sortilège par l’amour de la douce Zémire. Dès l’ouverture, on reconnait sans peine la limpidité orchestrale, l’expressivité musicale propre au maître belge.Œuvre ultra populaire au 18ème et 19ème siècle, Zémire et Azor fut choisie pour l’inauguration du Théâtre Royal de Liège, le 4 novembre 1820.
Troisième et dernière collaboration de Mozart et Da Ponte, Così fan tutte est incontestablement la plus aboutie. Merveille d’équilibre et de raffinement, cet opéra semble bâti selon une ordonnance toute classique, mais ce n’est qu’en apparence… Saviez-vous que l’Ouverture de Così fan tutte avait été écrite après le reste de la partition ! Dès ses premières mesures, l’atmosphère de l’œuvre se ressent immédiatement ; deux accords de Do majeur qui s’imposent, un peu comme les coups de bâton qui annoncent le début d’une pièce de théâtre. Et quelle pièce !
Bien avant Massenet (1882) et Puccini (1892), le compositeur Daniel-François-Esprit Auber met en musique l’histoire de Manon Lescaut en 1856.Inspirée très librement du roman de l’abbé Prévost, l’œuvre est un petit bijou d’opéra-comique à l’intrigue simple et efficace. L’ouverture, dont l’atmosphère ravissante et mélancolique est soulignée par un remarquable solo de hautbois, décrit immédiatement le pathos du personnage de Manon et de son destin hors du commun.
Créé en 1814, l’opéra bouffe Il Turco in Italia de Gioachino Rossini narre, avec l’entregent caractéristique de son compositeur, les démêlés du riche Turc Sélim avec la capricieuse Fiorilla et la bohémienne Zaida. Dynamique et pleine de verve, l’ouverture de l’œuvre est typique du style enlevé de Rossini, qui en réutilisera des fragments pour son opera seria Otello.
Incontournable sur les scènes du monde entier, l’opérette Die Fledermaus de Johann Strauss fils rassemble tous les ingrédients qui lui assurent un succès jamais démenti depuis 1873 : gags, quiproquos, personnages hauts en couleurs, … Légère et enlevée, son ouverture est un parfait exemple du talent de mélodiste du maître de la valse viennoise.