« Chaque fois que je reviens à Puccini après avoir chanté ses contemporains, je comprends mieux ce qui le distingue, en quoi c’est un génie de l’opéra. C’est un compositeur chez qui tout semble aller de soi, alors que rien n’est simple. » Roberto Alagna

Giacomo Puccini, que nous célébrons en 2024 à l’occasion du centenaire de sa disparition, est l’un des derniers fleurons du traditionnel opéra italien. Ses œuvres habitent toutes les scènes du monde et émeuvent toutes les générations de mélomanes. Son langage d’apparence simple et bouleversant rend inoubliables les Manon, Mimì, Tosca ou Butterfly qui sous leur chant révèlent l’humanité à elle-même. Mais le génie naît de la passion et d’un énorme travail. Les deux œuvres présentées ici figurent certes au rang des créations de jeunesse, mais n’en sont pas moins attachantes.

La Messa di Gloria est la seule pièce sacrée d’envergure de Puccini. Composée à 22 ans, en 1880, alors qu’il termine ses études à Lucques et qu’il s’apprête à rejoindre Milan, elle nous touche par une certaine naïveté nimbée de mille climats tantôt fantasques et dramatiques, intérieurs et éthérés ou grandioses… Un talent exceptionnel en devenir !

Un peu plus tard, lorsque l’éditeur Sonzogno annonce l’organisation d’un concours de composition d’opéra en un acte, Puccini, sur le conseil de son professeur milanais Amilcare Ponchielli, se lance dans la course. Il en résulte un petit opéra, Le Villi, qui raconte l’histoire d’amour de la jeune Anna, morte de chagrin après avoir été abandonnée par son fiancé. Elle sera vengée par les Willis, ces fées des eaux qui punissent les traîtres à l’amour. Puccini ne remportera pas le concours, mais l’œuvre sera remarquée. Le Villi constitue le véritable début d’une carrière exceptionnelle.

• LE VILLI : POUR LA PREMIÈRE FOIS À L’ORW !
• DERNIÈRE REPRÉSENTATION À L’ORW
  MESSA DI GLORIA : MAI 2018

• AVEC LE SOUTIEN DU TAX SHELTER DU GOUVERNEMENT FÉDÉRAL BELGE ET DE BEL ARTS FUND