Giampaolo Bisanti détaille pour Ôlyrix les enjeux et ambitions de deux grands concerts qu’il dirige à l’Opéra Royal de Wallonie – Liège : Pucciniana marquant le centenaire Puccini (le 29 novembre) et La Damnation de Faust (le 28 mars).
Maestro Bisanti, pouvez-vous nous présenter la cantate “Pucciniana – Tributo a Giacomo Puccini nel centenario della morte” d’Andrea Battistoni commandée par l’Opéra Royal de Wallonie-Liège et dont vous dirigerez la création ce 29 novembre ?
Il s’agit d’une cantate en hommage à Puccini divisée en six parties, chacune d’elles ayant des références littéraires, culturelles et musicales à la vie et aux œuvres du grand génie italien. C’est un travail articulé, complexe, fascinant et très original qui, j’en suis certain, plaira beaucoup au public.
Qu’est-ce qui vous intéresse dans cette partition ?
Il est toujours fascinant de diriger une création mondiale, surtout au moment où l’on célèbre l’un des plus grands compositeurs de l’histoire de la musique à l’occasion du centenaire de sa disparition. La musique est fraîche et procurera un plaisir intense et immédiat. Nous y trouverons des mélodies, des styles et des harmonies reconnaissables et d’un impact certain. Ce sera une expérience très gratifiante pour l’Orchestre, le Chœur et tous les musiciens impliqués.